Les traitements classiques « sel » ou galets produisent en continu, au contact de l’eau à l’aide d’électrodes « sel » ou par dissolution de galets de chlore, de l’hypochlorite de sodium NATIF. C’est-à-dire pur, donc très agressif en concentration élevée.

 

Les contraintes et inconvénients sont les suivants :

 

  •  Eau salée pour les systèmes « sel » : l’assèchement de la peau provoqué par le sel nécessite en général de prendre une douche après le bain.
  • Ce stérilisant en forte concentration peut décolorer et affecter la longévité des liners, coques suite à une mauvaise utilisation des galets de chlore ou d’un système « sel », (exemple : système « sel » en surproduction d’hypochlorite de sodium dans une piscine totalement à l’abri des UV de la lumière et du soleil ou blanchiment des liners suite à des chlore-chocs répétés, décoloration et même perforation d’un liner suite à l’oubli d’un galet d’hypochlorite de sodium au fond d’une piscine)
  • Nécessité d’entretien et de maintenance pour les systèmes « sel » si l’entretien et la maintenance des systèmes « sels » ne sont pas réalisés régulièrement ces systèmes présentent à terme des problèmes de fiabilité. En effet la fabrication sur place du stérilisant nécessite l’utilisation d’électrodes consommables et de sondes de régulation, l’ensemble étant fragilisé par les dépôts de calcaire, le gel et les métaux en suspension dans l’eau etc…
  • Accoutumance des algues et bactéries aux produits. Le traitement est continu (de 12h à 16h/jour) ce qui a l’inconvénient de provoquer une accoutumance des algues et bactéries aux produits : ces dernières ont alors tendance à réclamer toujours plus de produits pour être combattues avec efficacité.
  • Faiblesse de la quantité de stérilisant produite par unité de temps. Le stérilisant est diffusé en quantité infinitésimale et dépendante du temps de filtration. Cela nécessite pour maintenir un bon niveau de chloration en ETE de multiplier en moyenne par 2 le temps de filtration nécessaire et d’ajouter du stabilisant pour prolonger l’activité du chlore face à l’action destructrice du chlore par les UV de la lumière et du soleil.
  • Nécessité de l’utilisation de stabilisant ce qui entraine progressivement une faible réactivité de l’eau aux produits: Les stabilisants freinent la réactivité de l’eau (le sel accentue l’effet). Au delà d’un certain seuil de concentration de stabilisant l’eau devient « morte » c’est à dire ne réagit plus aux produits traitants. La seule solution qui reste est alors de vider la piscine et de la remplir à nouveau à condition toutefois que la vidange et le remplissage celles-ci soit autorisée ce qui n’est pas toujours le cas en ETE. Pour les systèmes sels on est alors dans l’obligation de perdre en plus le sel contenu dans l’eau !
  •  Faible réactivité de l’eau aux produits : car le traitement se fait avec stabilisant. Cette faible réactivité ne permet pas de récupérer totalement une eau qui a viré avant une semaine pour enfin se baigner dans une eau limpide, sans goût ni odeur et qui ne pique pas les yeux. Le sel joue également un rôle de frein à la récupération de l’eau. Si le stabilisant a atteint le seuil critique, l’eau est morte, elle n’est plus réactive du tout et la piscine doit être vidangée.
  • Faible miscibilité du gaz natif de chlore dans l’eau. Créé sous forme de micro bulles, comme le chlore natif gazeux n’est pas miscible instantanément dans l’eau celui-ci va migrer sous sa forme native dans la piscine lorsqu’il est en surproduction ou en présence de stabilisant : d’où les cas de décoloration des liners, de la ligne d’eau, des coques, des maillots de bain etc..
  • Nécessité de bien réguler le PH de préférence automatiquement suite à la faiblesse de la quantité de stérilisant produite par unité de temps
  • Nécessité de modifier manuellement le temps de filtration en fonction de la température de l’eau sous peine de virement de l’eau de la piscine. En effet la fabrication du stérilisant est dépendante du temps de filtration et les pertes en chlore sont de plus en plus importantes au fur à mesure que la température de l’eau augmente (en général pour connaître le temps de filtration il faut diviser par 2 la température de l’eau : si eau 30° = 15h/jour en ETE)
  • Si la piscine reste fermée à l’abri du rayonnement UV il y a sur-production d’hypochlorite de sodium natif pour les systèmes « sel ». Dans ce cas la réaction chimique inverse de chlore actif en sel dissous ne va pas s’opérer : la concentration en chlore actif va alors augmenter et peut abîmer des liners ou des coques ou entrainer des décolorations importantes (exemple : blanchiment de la ligne d’eau dans le cas de fermeture trop longue de la piscine avec rideau , hivernage avec système « sel » resté actif , système « sel » mal réglé etc..).Le même phénomène peut se produire suite à une trop forte concentration de stabilisant : l’action naturelle des UV ne pouvant agir, la réaction chimique inverse de chlore actif en sel dissous ne va pas s’opérer. De même avec un abri ou un dôme qui arrête 50% des UV.
  • Action corrosive du sel pour les Systèmes « sel »:. Il ne peut être utilisé pour les piscines carrelées car le sel même en quantité très faible ronge progressivement les joints ciments Il oxyde également et ronge les parties métalliques en contact avec l’eau salée (abri dôme, motorisation des abris, moteur et barre immergés des rideaux de protection, robot etc..).
  • Les Systèmes « sel » ne peuvent pas être utilisé en piscine intérieure car d’une part ces piscines sont totalement à l’abri des UV de la lumière et du soleil ce qui empêche la réaction chimique inverse de chlore actif en sel dissous et d’autre part l’action corrosive du sel attaque les éléments intérieures de la pièce (peinture etc..)
  • Présence de courants électriques vagabonds avec les systèmes sels. Comme l’eau est conductrice en présence de sel, si le pool de terre n’a pas été réalisé correctement les courants électriques vagabonds, provenant des électrodes, rongent les parties métalliques en contact avec l’eau (abri dôme, motorisation des abris, moteur et barre immergés des rideaux de protection, robot etc..).
  • Pas de possibilité d’hivernage actif automatique pour Système « sel »: Les systèmes classiques possèdent des électrodes fragiles et coûteuses avec une durée de vie courte 3 à 4 ans en moyenne. Faire un hivernage actif diviserait par 2 leur durée de vie ce qui entraînerait des coûts prohibitifs d’utilisation. De plus en hivernage les piscines sont couvertes de bâches en général donc totalement à l’abri des UV de la lumière et du soleil ce qui empêche la réaction chimique inverse de chlore actif en sel dissous et va créer une surproduction d’hypochlorite de sodium natif qui peut entrainer une décoloration des liners et coques.
  •  Autonomie : pour les galets l’autonomie est de moins d’une semaine. Pour les systèmes »sel »l’autonomie reste faible malgré tout car sans surveillance, ni entretien et maintenance réguliers ( électrodes sondes etc..) on va au devant de problèmes. En effet leur principe de fonctionnement en stérilisation infinitésimale les rend sensibles aux changements de température de l’eau, aux UV selon l’ensoleillement, aux déséquilibres de PH : d’où des virements de piscine qui peuvent surprendre l’utilisateur. Il faut donc veiller au bon fonctionnement des électrodes qui produisent le stérilisant et des sondes de régulation (PH et Stérilisation). Mais ce n’est pas évident du tout car il y a très peu de moyen de vérification pour détecter à l’avance les causes de dysfonctionnement: on s’aperçoit souvent trop tard du problème une fois que la piscine a viré !

 

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